Eurasenior, le premier incubateur d’Europe entièrement dédié à la Silver Economie, a été inauguré ce mardi 12 octobre 2021, à Arras.
Le pôle Eurasanté, dédié à la filière régionale nutrition santé, en partenariat avec la CUA, la Carsat Hauts-de-France, la CCI Artois, l’université d’Artois et de nombreux partenaires privés (Malakoff Humanis, AG2R La Mondiale, le Crédit Agricole, Santélys), vient de lancer à Arras, dans l’ancien hôtel Deusy, le premier incubateur en Europe entièrement dédié à la « silver économie ».
Le rythme du vieillissement s’accélère : en 2050, la France métropolitaine devrait compter entre 61 et 79 millions d’habitants dont 24 millions seront des personnes âgées. Parmi elles, 700 000 pourront être considérées en perte d’autonomie sévère. Les Hauts-de-France abriteraient 1,6 million de personnes de 65 ans ou plus en 2050, contre 920 000 aujourd’hui. Ces chiffres illustrent le défi majeur et l’enjeu autant de santé publique qu’économique à relever : accompagner les seniors pour qu’ils vieillissent en bonne santé.
L’objectif d’Eurasenior est d’accompagner 85 nouveaux projets en « silver économie » et de créer 25 entreprises à l’horizon 2025.
LES FORMATIONS ET LA RECHERCHE EN LIEN AVEC LA SILVER ÉCONOMIE À L’UNIVERSITÉ D’ARTOIS
L’université d’Artois propose aujourd’hui de nombreuses formations dans ses facultés et IUT accompagnant la formation des métiers de demain au service de la silver économie, tant en formation initiale (tels le Master parcours Activité Physique Adaptée et Santé option « prévention, rééducation, santé » ou encore la Licence professionnelle « Métiers de la santé nutrition, alimentation ») qu’en formation continue (avec le DU « Silver-Éco entrepreneur » ou le DU « Gérontologie » par exemple).
L’activité de recherche autour de ce secteur est déjà très présente avec l’encadrement de 8 thèses de Doctorat autour de la thématique du bien vieillir. L’incubateur ouvrira de nouvelles perspectives, comme des stages pour les étudiants, des thèses CIFRE financées par les start-ups implantées au sein d’Eurasenior, voire aussi des commandes de ces start-ups auprès des laboratoires de l’université pour des études ou des enquêtes.